Le jeudi 09 novembre dernier, les Forces armées maliennes (FAMA) annonçaient une opération terrestre pour sécuriser les dernières villes de la région de Kidal. Du côté de cette grande métropole du Nord du pays, les séparatistes du Cadre stratégique permanent (CSP) à dominante Touareg, les attendaient de pied ferme.
Ils avaient pour eux l’orgueil du combattant, parce que le rapport de force n’était clairement pas en leur faveur. Il n’a fallu que 5 jours à l’armée malienne pour les mettre hors d’état de nuire.
« Pour des raisons stratégiques »
Selon RFI, ces séparatistes se sont retranchés un peu plus au Nord vers Abeibara, une localité située à quelques encablures de la frontière algérienne. Dans un communiqué, ils reconnaissent avoir été chassés de Kidal par les FAMA. Mais le champ lexical a été soigneusement choisi pour que l’honneur soit sauf.
En effet, les rebelles disent avoir quitté la ville de Kidal « pour des raisons stratégiques ». Cette décision a été prise après avoir « résisté pendant plusieurs jours à l’avancée de l’armée (malienne) et du groupe Wagner ».
« La lutte continue »
Au cours des combats, de « grandes pertes humaines et matérielles » ont été infligées aux FAMA et à leurs alliés, assurent ces séparatistes, un peu comme pour se consoler.
Leur repli n’est pas un abandon, préviennent-ils par ailleurs. « La lutte continue. La mobilisation (sera) permanente ».