Prise de Kidal par les FAMA : Le ministre Abdoulaye Diop et la métaphore du chat (noir ou gris)

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La reconquête de la ville stratégique de Kidal par les Forces armées maliennes (FAMA) est un motif de fierté dans les sérails du pouvoir à Bamako. Samedi dernier, alors qu’il tenait un discours à la Conférence de haut niveau sur la guerre informationnelle dans la capitale, le ministre malien des Affaires étrangères a félicité les FAMA pour cette victoire.
 
« Il y a certains pays qui nous sont foncièrement hostiles et qui ne veulent rien… »

Abdoulaye Diop a aussi pointé du doigt ceux qui veulent faire passer cet exploit comme un triomphe dérisoire ou tout simplement dénigrer les FAMA. « C’est un fait que l’armée malienne contrôle Kidal. Mais il y a certains qui ont d’abord nié que c’était possible. Et quand ça a été possible, ils ont dit : » Non, ce n’est pas eux qui l’ont fait. Et même s’ils l’ont fait il y a d’autres ». Tout ça, c’est pour pouvoir dénigrer, diaboliser et montrer que les FAMA ne peuvent pas réussir. La guerre informationnelle, c’est parce que nous avons pris des positions, et depuis, il y a certains pays qui nous sont foncièrement hostiles et qui ne veulent rien montrer qu’il se passe et qui soit positif dans notre pays » a expliqué le chef de la diplomatie malienne.
 
« Peu importe qu’un chat soit gris ou noir, pourvu qu’il attrape la souris »
 
En tout cas, poursuit-il, les FAMA ont repris Kidal. Et ceux qui laissent croire que cette victoire n’est pas significative, il faut juste leur répondre par cette citation de l’ex-dirigeant chinois Deng Xiaoping : « Peu importe qu’un chat soit gris ou noir, pourvu qu’il attrape la souris ». « Et le chat FAMA attrape la souris » a complété Abdoulaye Diop, sous les ovations de l’assistance.
 
Bernardin Patinvoh